Tout faire pour éviter un reconfinement

La dégradation de la situation sanitaire conduit le gouvernement à envisager de nouvelles mesures de restriction. Sans empiéter sur la politique de santé publique qui relève de la responsabilité du gouvernement, la CPME souhaite, dès à présent, alerter sur les conséquences économiques et sociales qu’aurait toute mesure de reconfinement total ou partiel.

Les entreprises sont aujourd’hui beaucoup plus fragiles qu’au mois de mars et beaucoup d’entre elles, notamment les plus petites, seraient dans l’incapacité d’assumer un endettement supplémentaire. On risquerait alors d’assister à un effondrement de l’économie française, une forme de troisième vague, économique celle-là, sans précédent.

La Confédération des PME adjure le gouvernement de tout mettre en œuvre pour éviter d’en arriver à cette solution ultime.

Il est indispensable que les entreprises puissent conserver une activité, même si celle-ci doit s’exercer dans un cadre encore plus contraint.
Il est également essentiel que les clients puissent continuer à consommer sans être contraints de ne recourir qu’au e-commerce pour tout ce qui ne relève pas de l’essentiel.

Communiqué de Presse le 27 octobre 2020

Le plan de relance mis sous conditions ?

Les nouvelles mesures sanitaires auront un impact négatif sur l’économie. Dans ce contexte, les entreprises, et notamment les TPE/PME, ont plus que jamais besoin d’être soutenues et accompagnées.

Le plan de relance, orienté vers la transition écologique, s’inscrit dans cet objectif.

Il est impératif que les entreprises saisissent les opportunités offertes.

Soumettre les entreprises s’engageant en ce sens à de nouvelles contraintes et obligations, serait donc une aberration. C’est pourquoi la CPME est résolument opposée à des soit-disant « contreparties » alors que de très nombreuses entreprises luttent actuellement pour leur survie.

Imposer par exemple aux entreprises de plus de 50 salariés de produire chaque année un bilan des émissions de gaz à effet de serre (BGES) se traduirait par des coûts et contraintes supplémentaires. Cela viendrait, à rebours des objectifs pourtant affichés dans le plan de relance, pénaliser spécifiquement les PME, les grandes entreprises étant déjà astreintes à cette obligation.

La Confédération des PME engage donc les parlementaires à ne pas appuyer en même temps sur le frein et l’accélérateur, au risque de décourager les entrepreneurs et de susciter leur incompréhension.

Communiqué de Presse le 23 octobre 2020

L’extension du couvre-feu est une bien mauvaise nouvelle pour l’économie

L’extension du couvre-feu à 38 départements supplémentaires ainsi qu’à la Polynésie va à nouveau frapper de plein fouet certains secteurs d’activité. 

Il est essentiel que le gouvernement renforce encore davantage les mesures de soutien aux entreprises touchées directement ou par ricochet. La Confédération des PME a par exemple réclamé à de multiples reprises la mise en place d’un crédit d’impôt pour les bailleurs non institutionnels dont les entreprises locataires ne sont pas en capacité d’honorer le paiement des loyers. 

Parallèlement, et puisqu’il nous faut, pour de longs mois, vivre avec le virus de la Covid-19, la CPME souhaite que les discussions avec les organisations professionnelles aboutissent pour déterminer les conditions sanitaires permettant au plus grand nombre de continuer à travailler et à ouvrir et ce pour ne pas condamner des pans entiers d’activité. 

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a par ailleurs indiqué qu’au-delà des dispositifs transversaux, des moyens financiers spécifiques seront alloués permettant au monde du spectacle de « continuer à jouer à jauge réduite ». Cette logique, qui revient à prendre en charge les pertes d’exploitation pourrait utilement être appliquée à d’autres secteurs. 

Les entrepreneurs ne demandent qu’à travailler. 

Communiqué de Presse le 22 octobre 2020

Des avancées concrètes en faveur du financement des entreprises

La CPME accueille avec grand intérêt l’annonce faite ce matin par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, sur le financement en fonds propres des entreprises, et des PME en particulier.

S’il est vrai que beaucoup de PME cherchent prioritairement à renforcer leur trésorerie pour traverser une période de plus en plus incertaine, de nombreuses entreprises conservent heureusement un fort potentiel de développement. Leur capacité d’investissement doit être préservée et renforcée. C’est un des objectifs du plan de relance. 

Dans cette perspective, la CPME se félicite que les principaux partenaires financiers des entreprises aient su se rassembler et s’entendre autour d’un accord de place créant un label « relance » octroyé aux organismes de placement collectif s’engageant notamment en faveur de l’investissement dans les PME françaises. 

La Confédération des PME est également favorable au développement des prêts participatifs soutenus par l’Etat. Elle restera néanmoins très vigilante sur le fait que ces financements puissent bénéficier aux PME dans le cadre de dispositifs qui doivent être simples et accessibles, sous peine de rater leur cible. Ainsi, le montant minimum des prêts consentis dans ce cadre devra être en rapport avec les besoins des PME, les remboursements s’étaler sur une période de 10 ans, et le dispositif ne pas exclure les entreprises viables avant la crise, qui ont vu leurs notations financières dégradées durant l’état d’urgence sanitaire. 

La CPME se réjouit enfin d’avoir été entendue sur la mise en place, prévue dans le projet de loi de finances 2021, d’une incitation à la réévaluation libre des actifs dont l’impact fiscal sera neutralisé. 

Communiqué de Presse le 19 octobre 2020

La CPME organise avec Action Logement la quatrième édition de la Semaine du Logement, du 12 au 17 octobre 2020

Afin de sensibiliser les chefs d’entreprise aux dispositifs d’aide au logement des salariés, la CPME nationale et ses unions territoriales organisent, en partenariat avec Action Logement, la Semaine du Logement, qui s’ouvre aujourd’hui.

En effet, le poids des dépenses de logement dans le budget des ménages s’est fortement accru. C’est encore plus vrai aujourd’hui, dans le cadre d’une crise sanitaire inédite qui révèle un marché de l’emploi tendu. Le logement des salariés est aussi plus que jamais l’affaire des entreprises.

L’accompagnement des salariés en matière d’aides au logement est d’ailleurs pleinement intégré dans la stratégie ressources humaines des entreprises.

Louer, acheter, faire des travaux, déménager, surmonter des difficultés sont autant d’étapes clés du parcours professionnel et résidentiel des salariés. Action Logement propose des solutions logement qu’il s’agit de faire connaître aux salariés et à leurs dirigeants.  

En septembre dernier, le groupe Action Logement a lancé trois mesures destinées aux salariés modestes et dont la vocation est de favoriser la mobilité et l’accès à l’emploi, contribuer au maintien des salariés en perte d’autonomie à leur domicile ou encore soutenir les travaux de rénovation énergétique. Ces dispositifs, digitalisés et faciles d’accès, concernent directement la vie des petites et moyennes entreprises. Le Groupe vient également de reformuler le prêt destiné aux accédants à la propriété, le 1er septembre dernier. 

Dans chaque région, des actions de sensibilisation, d’information et des conférences seront organisées par les CPME territoriales avec les référents régionaux et territoriaux d’Action Logement. L’objectif : présenter aux chefs d’entreprise les solutions afin de leur permettre d’attirer les compétences nécessaires pour faciliter l’intégration de leurs collaborateurs et les fidéliser.

Toute l’information sur ces dispositifs sur : actionlogement.fr

Communiqué de Presse le 12 octobre 2020

TEMPETE ALEX : SOUTIEN ET SOLIDARITÉ DE LA CPME SUD AUX ENTREPRISES SINISTREES

Le président Alain GARGANI, les élus et l’ensemble des équipes des territoires de la CPME Sud (Bouches du Rhône, Var, Hautes Alpes, Alpes de Haute Provence, Vaucluse)  transmettent un message de soutien et de compassion aux familles et aux entreprises durement impactées par le passage de la tempête Alex dans les Alpes Maritimes.

Cette catastrophe majeure qui, outre les pertes humaines, a détruit une grande partie de la vallée de la Vésubie, carrefour  entre la Provence, Nice et l’Italie, va avoir des conséquences économiques et financières très lourdes.

Si aujourd’hui les vallées qui ont été frappées de plein fouet par cette tempête bénéficient d’ores et déjà d’une grande solidarité locale, régionale et nationale, l’ampleur de la catastrophe exige toutefois des mesures exceptionnelles portant notamment sur les échéances fiscales et sociales. De même pour accélérer la reconstruction, la CPME Sud souhaite que les compagnies d’assurance et, le cas échéant les pouvoirs publics, indemnisent au plus vite les sinistrés.

Aussi, la CPME Sud, par la voix de son président Alain GARGANI, s’associe pleinement à Honoré GHETTI, Président de la CPME 06 pour demanderà l’Etat des dispositions immédiates et concrètes pour venir en aide aux entreprises sinistrées :

-Abandon de l’ensemble des charges qui pèsent sur les entreprises les plus touchées

-Implication des banques afin de suspendre tous les prélèvements en cours ;

-Empêchement de toute action de poursuites ou de recouvrements financiers pendant une période à déterminer ;

-Versement d’une indemnité forfaitaire de « précarité catastrophe » à effet immédiat ;

-Réflexion autour d’une prise de participation de l’état dans l’entreprise à rebâtir en place et lieu des prêts antérieurs ; 

-Activation  en urgence du réseau d’assurance (FFA).

« J’apporte tout mon soutien aux acteurs locaux tels que l’UPE 06 ou la CCI de Nice qui ont réagi immédiatement en lançant un appel aux dons, que la CPME Sud ne manque pas de relayer auprès de ses administrés et de ses adhérents sur l’ensemble de son territoire», déclare Alain GARGANI.

«La mobilisation collective engagée après les ravages de cette tempête Alex dans les vallées des Alpes-Maritimes est extraordinaire. La solidarité du monde économique azuréen est formidable. «La reconstruction des zones impactées ne peut se faire sans l’intervention de l’Etat.Nous sommes bien naturellement très attentifs aux dispositifs annoncés par le chef de l’Etat. Le Fonds d’urgence Alpes-Maritimes 06 va permettre notamment la reconstruction des infrastructures, quant à la proclamation de l’état de catastrophe naturelle, c’est une décision cruciale pour les nombreux sinistrés et les entreprises, car il va permettre de déclencher les procédures d’indemnisation » commente Alain Gargani.

Communiqué de Presse le 9 octobre 2020

Le poids des dépenses de logement dans le budget des ménages s’est fortement accru. C’est encore plus vrai aujourd’hui, dans le cadre d’une crise sanitaire inédite qui révèle un marché de l’emploi tendu.  Le logement des salariés est aussi plus que jamais l’affaire des entreprises.

L’accompagnement des salariés en matière d’aides au logement est aujourd’hui pleinement intégré dans la stratégie ressources humaines des entreprises.

Afin de sensibiliser les chefs d’entreprise, la CPME nationale et ses unions territoriales organisent en partenariat avec Action Logement la Semaine du Logement du 12 au 17 octobre 2020.

Louer, acheter, faire des travaux, déménager, surmonter des difficultés sont autant d’étapes clés du parcours professionnel et résidentiel des salariés.  Action Logement propose des solutions logement qu’il s’agit de promouvoir auprès des salariés et de leurs dirigeants.  

Louer, acheter, faire des travaux, déménager, surmonter des difficultés sont autant d’étapes clés du parcours professionnel et résidentiel des salariés.  Action Logement propose des solutions logement qu’il s’agit de promouvoir auprès des salariés et de leurs dirigeants.   En septembre dernier, le groupe Action Logement a lancé trois mesures destinées aux salariés modestes et dont la vocation est de favoriser la mobilité et l’accès à l’emploi, contribuer au maintien des salariés en perte d’autonomie à leur domicile ou encore soutenir les travaux de rénovation énergétique. Ces dispositifs, digitalisés et faciles d’accès, concernent directement la vie des petites et moyennes entreprises.

Le Groupe vient également, le 1er septembre dernier, de reformuler le prêt destiné aux accédants à la propriété. Retrouvez ces solutions sur actionlogement.fr

Dans chaque région, des actions de sensibilisation, d’information et des conférences seront organisées par les CPME avec les référents régionaux et territoriaux d’Action Logement .

Le réseau CPME vous donnons rendez-vous pour une Webconférence sur le thème  :

le logement de vos salariés? Parlons-en !

Le Mardi 13 octobre 2020 – de 14h à 15h

Je m’inscris à la Webconférence

L’objectif : présenter aux chefs d’entreprise les solutions afin de leur permettre d’attirer les compétences nécessaires pour faciliter l’intégration de leurs collaborateurs et les fidéliser.

Fermeture des bars, restaurants et salles de sport : la CPME enjoint le gouvernement d’entendre le cri de ceux qui risquent de ne jamais s’en relever

Alors que le Premier ministre reçoit ce jour des maires de grandes villes, la CPME s’inquiète des conséquences d’une éventuelle fermeture des bars, restaurants et salles de sport, à l’instar des décisions prises à Marseille et en Guadeloupe.

Les conséquences économiques sont ravageuses pour ceux qui se voient ainsi interdire d’exercer leur activité alors-même que la plupart respectent les règles sanitaires qui leur sont imposées. De plus, cela suscite l’incompréhension et l’impression d’être stigmatisés.

Dans ce contexte, la CPME enjoint le gouvernement d’entendre le cri de détresse et la colère de ceux qui ne demandent qu’une seule chose : qu’on les laisse travailler, quitte à renforcer davantage le protocole sanitaire applicable et les contrôles.

Il convient également de ne pas oublier les secteurs connexes très fortement impactés, et dont une partie importante risque de ne pas être concernée par les aides annoncées.

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance doit, à cet égard, écouter ceux qui lui disent que le premier volet du Fonds de Solidarité ne concerne pas les entreprises de plus de 20 salariés. Il doit aussi comprendre que déterminer les secteurs éligibles aux aides en fonction des seuls codes NAF ne saurait suffire.

Communiqué de Presse le 1er octobre 2020

Enquête CPME mesurant l’impact de la crise sur les TPE-PME : le paysage s’assombrit

Prenant le pouls des entrepreneurs, la CPME a mené une enquête auprès des 1950 dirigeants de TPE-PME entre le 9 et le 21 septembre 2020. Les enseignements sont clairs : la crise a entraîné un ralentissement de leur activité cet été, et leurs prévisions pour la fin de l’année sont pour le moins mitigées.

Premier résultat de l’enquête, aux mois de juillet et août, 53% des dirigeants ont observé une baisse de leur chiffre d’affaires par rapport à 2019 et 23% d’entre eux ont diminué leurs effectifs. Il convient toutefois de préciser que cela s’est essentiellement traduit par une non-reconduction des contrats arrivant à terme (CDD…). Toutefois, pour 2/3 des répondants, leur trésorerie a été stable ou s’est même améliorée (13%). 34% déplorent une dégradation de leur trésorerie en juillet-août, ce qui les a conduit à reporter des investissements.

Leurs prévisions pour les six derniers mois de l’année 2020 doivent nous alerter : près de la moitié (47%) des dirigeants interrogés estiment que la pérennité de leur TPE-PME est « au moins potentiellement » menacée. 58% d’entre eux anticipent une diminution de leur chiffre d’affaires sur cette période, qu’ils expliquent, à une écrasante majorité (80%) par la baisse de leur clientèle. Effet collatéral, 1 employeur sur 5 (21%) prévoit de diminuer ses effectifs d’ici la fin de l’année, cette proportion montant, malheureusement sans surprise, à 49% dans le secteur de l’hôtellerie-restauration.  

Par ailleurs, si la pertinence des dispositifs de soutien mis en place par l’Etat se confirme, en sortir sera plus difficile. Depuis le début de la crise, plus de la moitié des répondants ont bénéficié d’un report de charges fiscales et sociales (57%) et 54% du prêt garanti par l’Etat (PGE). Parmi ceux-ci, 28% estiment ne pas être en capacité de rembourser ces charges et 34 % auront des difficultés à rembourser le PGE. Pour faire face à ce « mur de la dette », la mise en place d’un « prêt consolidation » proposé par la CPME pour permettre de regrouper ces échéances et de les rembourser à moyen terme, est plébiscitée (73%) par ceux qui se prononcent.

Enfin, même s’il faut préciser que la question a été posée avant les dernières restrictions visant le secteur HCR et les salles de sport dans certains territoires, 61% des dirigeants interrogés estiment que les règles sanitaires en vigueur dans les entreprises sont indispensables et claires. Une écrasante majorité (80%) se dit, par exemple, bien informée sur la conduite à tenir si un salarié présente sur le lieu de travail des symptômes potentiellement liés à la Covid-19. La généralisation du port du masque est également bien acceptée, seuls 20% des entrepreneurs ayant mis en place des dérogations au port obligatoire du masque dans l’entreprise.

Dans ce contexte, la CPME continuera à se mobiliser pour soutenir les petites entreprises afin qu’à la catastrophe sanitaire ne s’ajoute pas un désastre humain. François Asselin réitère son appel aux pouvoirs publics à mettre en œuvre rapidement le plan de relance, outil indispensable de redémarrage de l’activité, pour redonner des perspectives aux entrepreneurs.

Télécharger l’enquête CPME

Communiqué de Presse le 28 septembre 2020